Le projet pour La borne consiste à faire coïncider un dessin et une matière. Une ligne d’horizon mouvementée, répétée qui entre en relation avec un tas de farine. L’idée du levain, de la pâte qui repose et qui monte. Un mouvement silencieux et invisible. La dérive des continents ramenée à l’économie d’une ligne incertaine. La farine et ses reliefs immaculés comme témoin du moindre geste. La main à la pâte. C’est le dessin en question, la ligne vivante qui nous entoure et n’en finit pas de signaler les bords du monde. Les baguettes du dessinateur à l’affût du moindre soubresaut de cette matière blanche prête à la transformation. La borne en sismographe géant.
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Châteauroux