Du 3 au 31 mars 2018
Place Saint-Pol à Nogent-Le-Rotrou


Michel Jocaille


La borne à Nogent-Le-Rotrou


JPEG - 1.9 Mo

ESSE EST PERCIPI (Être c’est être perçu), 2018
Past identity, 2018 - Techniques mixtes
Performed identity 1, 2018 - Plexiglass fondu, peinture chrome
Performed identity 2, 2018 - Plexiglass fondu, peinture chrome
Performed identity 3, 2018 - Plexiglass fondu, peinture chrome

Michel Jocaille s’intéresse à la frontière entre la réalité et la fiction dans le domaine des productions d’images liées à l’utilisation des réseaux sociaux. Par le biais d’installations, il interroge le rapport au corps, l’image de soi et le streaming d’images, notamment par l’altération de matières plastiques miroitantes ou d’autres techniques afin de provoquer la dispersion des reflets et réflexions des éléments de l’espace environnant ses installations.

L’artiste considère les ordinateurs portables et les smartphones comme des prothèses, des organes supplémentaires connectés et incorporés à notre quotidien qui régissent notre rapport à l’image et modifient notre comportement.
De nos jours, l’autoportrait négocie avec le principe de mise en scène dont l’égocentrisme et l’exhibitionnisme conjurent avec des systèmes de représentation de soi directement liés à internet et ses réseaux sociaux, dans un souci de répondre à des besoins sociaux codifiés.

L’exposition Esse est percipi (Être c’est être perçu) regroupe plusieurs linceuls rutilants semblables à des chutes d’eau figées dans un mouvement d’écoulement. Ici le portrait est absent, du moins son essence : l’image. L’artiste met en scène la dissolution du portrait grâce aux ondulations de ses sculptures miroitantes, proposant la lecture d’un reflet humain déformé, échappant ainsi aux soucis de la perfection et du contrôle de l’image de soi.

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